Programmation informatique dans les écoles primaires québécoises

Prog Enseigne  présente un résumé d’un article  publié le 19 décembre 2015 par Isabelle Porter, journaliste du journal Le Devoir. Elle est très appréciée dans le milieu québécois et Ontarien pour la qualité de ses textes. D’ailleurs, elle a remporté le deuxième prix de Journalisme en loisir catégorie quotidiens, le 30 août 2014, prix  décerné annuellement par le Conseil québécois du loisir. Cet article parle de l’intégration de la programmation informatique dans les écoles primaires québécoises.

De nos jours, l’informatique devient de plus en plus un outil indispensable et incontournable, une question déjà traitée dans un récent billet publié par Prog Enseigne  intitulé : L’universalité de l’informatique. Ainsi, l’Estonie en 2012 a inséré la programmation informatique dans le programme d’éducation du cycle primaire. L’Angleterre, de son côté, emboite le pas en intégrant l’introduction au code informatique au niveau primaire à l’automne 2014. Pendant cette même période, certains états américains  ont compris également  cette nécessité et ils ajoutent l’enseignement de la programmation informatique dans les écoles primaires. Une initiative que le président  Obama accueille avec beaucoup d’enthousiasme et il encourage les autres  états  à faire de même.

 Maintenant, le Québec a aussi saisi l’importance de la nécessité  d’enseigner la programmation informatique aux élèves du cycle primaire. Ainsi, les enseignants et les stagiaires de l’école primaire Anne-Hébert, à Québec, ont pris la décision de d’amorcer le transfert de connaissances en  programmation informatique aux élèves. Une stagiaire de l’école a eu cette idée à la suite d’un cours présenté par une chercheuse en technologie éducative de l’Université Laval, Margarida Romero.

 Cette jeune enseignante est persuadée que  l’apprentissage du langage informatique par les enfants pourrait développer en eux le sens de la logique et de l’intérêt pour la technologie. « Si je veux amener mes élèves à être autonomes, à s’engager et à comprendre le monde dans toute sa complexité, il faut non seulement qu’ils soient capables d’utiliser les technologies, mais il faut qu’ils sachent comment elles se construisent et comment ils peuvent construire des outils. » Pour simuler les  exercices de code avec les élèves, elle se sert  de la version française de Scratch Junior, un logiciel gratuit développé par le Massachusetts Institute of Technology (MIT). Les élèves ont reçu à bras ouvert cette idée  et ils sont disposés  à réduire leur temps de loisir au profit des exercices de programmation.

D’après Viviane Vallerand, la stagiaire, enseigner la programmation aux petits enfants ne consiste pas uniquement à leur apprendre des notions informations, mais c’est une façon de faire de ses élèves des gens « engagés ».

Cette idée touche les autres villes du Québec. À Montréal, Kate Arthur s’est inspirée de « L’heure du code », une initiative américaine pour organiser des séances  de formations pour les parents et  les enseignants  avec l’appui de l’organisme KidsCodeJeunesse. Pendant le mois de décembre 2014, son organisation a tenu une séance de codage pour les parents au centre-ville. Une centaine sont venus la rejoindre avec leur ordinateur portable pour créer une carte de Noël informatique avec leurs enfants de 6 à 10 ans. D’un autre côté, Ubisoft  Montréal, une entreprise informatique, soutient de plus en plus de projets numériques dans le monde de l’éducation à travers son programme Codex.  Maintenant, il reste au ministère de l’Éducation du Québec de se pencher sur la question.

L’idée de commencer l’enseignement de l’informatique au niveau primaire est juste car les enfants  ont une capacité d’apprendre extraordinaire. Et, la tendance voulant faire croire que la programmation informatique est l’affaire des grands ne tient plus. Car l’expérience de  plusieurs pays montre que les enfants peuvent aussi  comprendre le fonctionnement des codes informatiques.  Apprendre aux enfants à programmer développe l’esprit critique chez eux et les rendent plus cohérents et structurés au niveau de la pensée. C’est également une possibilité d’offrir aux enfants l’occasion de s’initier à la résolution des problèmes réels et complexes. Donc, cette initiative devrait être non seulement adoptée par toutes les provinces du Canada, mais aussi dans tous les pays.

Et vous, que pensez-vous de cette initiative?

Isabelle, P. (2014, 19 décembre). L’école à l’heure de la programmation. LeDevoir. Récupéré de http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/458435/l-   ecole-a-l-heure-de-la-programmation.

Un site informatique à consulter

À travers cet article, ProgEnseigne présente un résumé de Vulgarisation-Informatique.com très apprécié dans le monde informatique. Ce dernier existe depuis plus de 10 ans et il a facilité l’apprentissage de l’informatique de manière autonome et se trouve à l’adresse http://www.vulgarisation-informatique.com/. Il présente des cours d’informatique et  aborde les sujets les plus fréquents dans le domaine. D’ailleurs, il n’existe pas seulement ce site sur l’Internet  qui fonctionne comme une école virtuelle. Mais, ProgEnseigne le présente non seulement pour son menu mais aussi pour son organisation et sa facilité d’accès.

Ce site offre une interface simple et conviviale avec une barre de menu font bleu  sur cette dernière se trouve   différents onglets tels que :

• Cours;
• Tutoriels;
• Dépannage;
• Optimisation;
• Programmation;
• Webmasters;
• Forum;
• Services.

Dans les onglets, les rubriques sont classées par catégorie pour simplifier les recherches. Ainsi, dans l’onglet Cours, les cours apparaissent par sujet et non dans un ordre alphabétique ou chronologique. Les différents cours commencent  avec le niveau débutant dans un langage simple et clair permettant la compréhension de la notion présentée et développant une interaction entre l’apprenant et le site.

 Son onglet Tutoriels, contrairement à ceux présentés dans la majorité des sites Internet, classe les tutoriels par sujet. Dans ses derniers, les questions sont abordées brièvement mais, précises et concises et touchent  les problèmes les plus communs dans le domaine de l’informatique.

Le Dépannage traite un éventail de problèmes liés aux logiciels et aux différents matériels informatiques. Il aborde aussi le problème de sécurité informatique, de réseaux et de bases de données.

Optimisation montre comment accélérer, personnaliser, sécuriser et le refroidissement du système d’exploitation Windows.

 L’onglet Programmation donne une initiation aux langages de programmation les plus connus pour les débutants et des cours avancés pour ceux qui ont déjà une notion et souhaitent approfondir leur connaissance d’un langage de programmation.

L’onglet Webmasters relève les éléments concernant l’administration d’un serveur Web, l’optimisation d’un site Internet, le SEO et référencement, les standards web et la gestion des contenus.

Comme tout site, l’onglet Forum réserve un espace pour discuter, poser des questions et  poster des réflexions sur les différents sujets abordés dans le site.

Pour dynamiser l’apprentissage et le rendre plus instructif, Vulgarisation-Informatique.com dispose, dans l’onglet Services, d’un dictionnaire informatique couvrant tous les termes et expressions liés à l’informatique utilisés dans les présentations. À travers ce dernier onglet, le site met aussi à la disposition des internautes des quiz pour chaque chapitre présenté afin de permettre aux apprenants de s’évaluer. Enfin, cet onglet contient un espace pour les actualités, les sondages et pour  télécharger des logiciels, des pilotes, des vidéos et  autres.

Par contre, la mise à jour  de la base de données du site n’est pas faite sur base régulière ce qui explique on trouve des fois des cours postés depuis plus de 5 ans sans être révisés. Les internautes peuvent souligner également l’absence des informations récentes et les informations dans certains liens ne sont pas disponibles.

 Le site Vulgarisation-Informatique.com reste  utile pour tous ceux qui nourrissent l’intention de se lancer dans l’étude de l’informatique. Les étudiants  comme les professionnels en informatique  indépendamment de leur niveau, pourraient se référer à ce site. Il n’est pas recommandé uniquement  pour sa convivialité mais aussi pour la diversité de sujets présentés et les outils mis à la disposition des internautes. Toutefois, des changements devraient être apportés dans la mise à  jour de la base de données du site afin d’offrir aux internautes des  informations plus adaptées et récentes. Cette démarche pourrait aider à vérifier si les autres sites ou fichiers dont les liens font références sont toujours disponibles.

Sur l’Internet, il existe plusieurs sites qui offrent des informations,  devrions-nous placer une entière confiance dans ses informations? Ou devrions-nous établir des critères pour juger la pertinence d’un site et de ses informations?

       Vulgarisation-informatique.com( http://www.vulgarisation-informatique.com/ )

L’universalité de l’enseignement de l’informatique

Serge Abiteboul est un informaticien français, professeur à l’École normale supérieure de Cachan et directeur de recherche à INRIA (Institut national de recherche dédié au numérique). D’ailleurs, il est devenu membre de l’Académie des sciences le 16 décembre 2008 pour ses travaux sur la gestion d’information. Il a présenté en novembre 2015 une conférence sur l’universalité de l’enseignement de l’informatique. Une vidéo de cette conférence a été réalisée et est diffusée sur  youtube à l’adresse https://www.youtube.com/watch?v=Z8NhhJllH5k le 30 novembre 2015.

Tout au début, il a souligné  l’importance de l’universalité de l’enseignement de l’informatique. Il ne doit pas  être réservé uniquement aux informaticiens comme on le croyait il y a vingt ans. Car l’informatique intègre toutes les disciplines, scientifiques ou non  et est devenue un outil indispensable. Ainsi, par le biais de l’informatique le  monde est devenu numérique. En se référant  à cette définition de la Société Informatique de France :  <<L’informatique est la science et la technique de la représentation de l’information d’origine artificielle ou naturelle, ainsi que des processus algorithmiques de collecte, de stockage, analyse, transformation, communication et exploitation de cette information exprimés dans des langages formels ou des langues naturelles et effectués par des machines ou des êtres humains, seuls ou collectives.>>

La pensée  informatique change  le contenu de toutes les disciplines, comme la façon de travailler des astronautes. Ces derniers traitent différemment les images provenant des galaxies. La biologie, les mathématiques appliquées, la chimie, la philosophie, la littérature, les sciences humaines,  les arts, la presse et bien d’autres disciplines manipulent  tous des outils informatiques. Des fois, l’utilisation de ces outils exige une bonne compréhension de l’informatique. Ainsi, tous les chercheurs passent une bonne partie de leur temps à travailler avec des outils informatiques. Wikipédia, qui est une philosophie de partage, existe grâce à des serveurs Web très puissants.

Serge a souligné plusieurs aspects dans la transformation des différentes disciplines. Les bases de données, les liens hypertextes et l’Internet pour arriver aux bibliothèques numériques facilitent la communication, l’interaction et le partage par le Web. La modélisation et la stimulation à travers lesquelles les chercheurs proposent un modèle du phénomène complexe étudié. Ce dernier est simulé numériquement. L’analyse de données et la gestion de connaissances avec des échanges entre humain et machines s’imposent de plus en plus.

Il a expliqué également l’impact de l’informatique sur l’industrie de nos jours. L’informatique occupe une présence constante sous plusieurs formes et à différents niveaux  dans tous des domaines. Dans le domaine du transport, les avions, les trains, les bateaux de croisières et les sous-marins sont tous contrôlés par des systèmes informatiques  complexes.  La part de l’informatique représente environ 50% du coût de conception et de développement dans le domaine du transport et de la communication. Même dans un salon de coiffure, l’être humain peut bien avant  sa coupe visualiser dans un ordinateur le visage qu’il aura après.

Par rapport à l’implication de l’informatique dans tout ce qui se fait, Beaucoup de  pays révisent  leur conception à l’égard  de l’enseignement de l’information. D’après une étude de Françoise Tort, spécialiste en histoire de l’informatique, des pays comme Israël, la Corée, l’Angleterre ont un programme d’enseignement informatique très avancé. Le président Obama a demandé  récemment aux différents districts scolaires des États-Unis de renforcer le programme d’enseignement de  l’informatique.

L’informatique transforme la façon de vivre, de travailler, de réfléchir et change le comportement des êtres humains.  Elle contribue au développement de l’esprit de travail en équipe  et incite le partage. Elle nous réunit  comme dans petit village  òu  nous pouvons nous rencontrer, discuter et partager. Nous utilisons tous chaque jour les services offerts par l’informatique et nous nous servons des outils informatiques. Donc, elle est devenue trop importante et trop impliquée dans notre vie pour être réservée à une catégorie de personnes, bien qu’elle reste une discipline scientifique comme toutes les autres.

Par rapport à l’importance et l’implication de l’informatique dans notre vie, quel comportement devrions-nous afficher en ce qui concerne l’apprentissage de cet instrument indispensable ?

 Serge, A. (2015, 30 novembre). Pourquoi enseigner l’informatique ? [Vidéo en ligne].             Récupéré de  https://www.youtube.com/watch?v=Z8NhhJllH5k

Une agrégation pour les professeurs d’informatique

Madame Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale de la France a accordé une interview le 15 octobre 2015 sur la formation des professeurs informatiques.

Lors de cette entrevue, elle a répondu à plusieurs questions. D’abord concernant l’intérêt d’initier les élèves à la programmation, elle a souligné : << Non seulement les élèves atteignent une véritable maîtrise de l’ordinateur mais aussi ils acquièrent plus de rigueur dans la construction de la pensée.>>

Ensuite elle a fait une mise au point sur la question : << Ne faudrait-il pas créer un Capes et une agrégation d’informatique pour avoir de vrais experts du sujet ?>>. En disant qu’il faut faire de l’informatique une discipline à part entière. Elle a souligné deux aspects complémentaires mais différents tels que : l’informatique comme objet d’enseignement et l’informatique comme outil d’enseignement. Comme outil d’enseignement, elle mentionne quatre statuts éducatifs de l’informatique et du numérique.

Outil pédagogique. Le but est de faciliter le développement des valeurs judicieuses, honorables, appropriées et efficaces. Car l’informatique permet d’accomplir beaucoup plus de chose et les faire beaucoup mieux. L’usage de cette discipline suscite l’autonomie, le travail individuel ou en groupe chez les élèves. L’ordinateur soutient la création de situations de communication « réelles » ayant du sens pour des élèves. Il encourage le développement des activités intellectuelles.

Outil de travail personnel et collectif des enseignants, Des élèves et de la communauté scolaire dans son ensemble. Étant qu’instrument de travail, les enseignants ne doivent pas les seuls à l’utiliser. Les élèves aussi doivent avoir plein accès à des ordinateurs dans les écoles.

Facteur d’évolution des disciplines enseignées. Comme facteur, il change les thèmes, les méthodes et les outils des différentes matières enseignées dans les écoles. Les enseignants devraient adapter leur enseignement en fonction de l’évolution de l’informatique.

Objet d’enseignement. La ministre explique compte tenu de l’enjeu de l’informatique et des sciences numériques, les élèves doivent avoir une culture générale informatique. Beaucoup d’activités et de réalisations reposent sur la numérisation de l’information. Par-dessus tout, il y a la science informatique qui s’occupe  du traitement et de la représentation de l’information numérisée.

Elle  traite également de la question s’il faut considérer l’informatique comme une discipline ou non dans le système éducatif français. Elle a dit qu’il est indispensable aujourd’hui d’initier les élèves aux notions centrales de l’informatique, devenues tout aussi indispensables : celles d’algorithme, de langage et de programme. Ils doivent posséder aussi une connaissance des machines et de l’architecture, de réseau et de protocole d’information et de communication, de données et de formats, etc.

Ainsi, pour bien enseigner cette nouvelle discipline, il faut envisager des profils  de formation appropriée et significative pour les professeurs. Une formation doit se baser comme toutes les autres matières sur la pédagogie, la didactique et les contenus enseignés.

Avec le temps, beaucoup de changements sont effectués dans l’enseignement d’une manière générale. Certaines matières ne sont plus enseignées dans les écoles, d’autres sont encore conservées mais modifiées selon le besoin de l’époque et de nouvelles disciplines y sont aussi ajoutées. L’approche pédagogique et didactique ne sont plus les mêmes. Les différents pays revoient et ajustent leur système éducatif en fonction de deux paramètres. D’abord en fonction de leur budget et leurs ressources et ensuite en fonction de la croissance et de l’importance de la technologie de nos jours. Donc pour faire face à l’universalité de la technologie, il faut commencer par la base dans l’école.   Les professeurs font partie prenante dans les démarches visant à initier les  élèves à l’apprentissage de l’informatique et du numérique. Il faut absolument un plan de formation pour les professeurs d’informatique.

Pour initier les élèves à l’informatique les mêmes approches pédagogiques des autres  disciplines scientifiques devraient-elles être considérées? Ou  est-ce qu’une nouvelle approche propre à l’informatique doit-être envisagée?

Jean-Pierre, A. (2015). Enseigner la discipline  informatique avec Capes et/ou une agrégation d’informatique. Epinet, 179, Récupéré de http://www.epi.asso.fr /revue/ articles/a155e.htm

Retour de l’informatique dans l’éducation en France.

Absent depuis plus de vingt ans dans le système éducatif français, l’enseignement des sciences informatiques réapparait partiellement avec les élèves en terminale scientifique. A un moment ou la Grande-Bretagne se met à réviser son enseignement de l’informatique à l’école entièrement.

Une matière qui réintègre l’éducation française à  petit pas, mais  avec l’idée de couvrir le CP au  terminale. Pour ce faire, il fallait tout recommencer, explique Gilles Dowek, chercheur à l’INRIA et membre du comité d’experts qui a conçu le programme de la spécialité. L’absence de cette matière dans les écoles classiques pourrait compromettre le niveau de compétitivité des ingénieurs industriels de la France. Car on ne pourra pas changer l’apprentissage de l’informatique dans les écoles supérieures sans commencer par la base.

L’association EPI (Enseignement public et informatique) prônait le retour de cette matière dans tout le système depuis plusieurs années. Cette association profite  de la campagne électorale présidentielle de 2007 pour sensibiliser tous les candidats à cette problématique. Quatre ans plus tard, cette démarche a permis à l’éducation nationale d’insérer l’informatique dans le programme terminale scientifique uniquement. Une plaidoirie qui ne reste pas là car il n’y a pas que les élevés optant pour une carrière scientifique qui ont besoin de comprendre l’informatique.  Pour appliquer et traiter des textes de loi qui vont analyser des questions de signature électronique, de droit de l’oubli, les juristes ont besoin de l’informatique. Cet outil les aidera aussi  dans le cadre des questions de propriété privée et du droit d’auteur. Il est donc d’une importance capitale que tous les élèves de toutes les filières acquièrent des connaissances en informatiques.

Mise à part l’enseignement de l’informatique comme introduction à la programmation, cette discipline a un enjeu sociétal à l’heure du numérique. C’est pourquoi, l’informatique doit faire partie de la culture scolaire générale scolaire à tous les niveaux.  Ainsi, l’approche de l’informatique par les usagers en France devrait être reconsidérée.  L’enseignement de l’informatique  n’est pas de faire des élèves des utilisateurs d’outils développés par d’autres, mais leur montrer qu’eux aussi peuvent créer ces outils. Les sciences informatiques représentent un tiers de la recherche et développement dans le monde.

Conscients de l’importance de l’informatique à l’heure actuelle, plus de mille professeurs volontaires sont en formation pour enseigner cette nouvelle matière. Les enseignants commencent avec les élèves de terminale qui devront faire le choix d’un enseignement de spécialité entre les maths, la physique, et maintenant l’informatique. Le programme forme un ensemble cohérent entre une réflexion sur les grands enjeux sociétaux et juridiques liés à l’ère du numérique et une initiation technique.

Cet article est intéressant dans le sens qu’il présente l’importance de l’apprentissage de l’informatique en particulier pour les Français. De plus, comment les différents acteurs du système éducatif français s’impliquent à restaurer l’enseignement de l’informatique dans l’éducation en France. Cette initiative peut servir de référence ou d’exemple à bien d’autres pays sur l’apprentissage de l’informatique dans leur système éducatif.

 Si les sciences informatiques représentent un tiers de la recherche et développement dans le monde est-il vraiment nécessaire de lui accorder une importance particulière?

Chloé, W. (2012, 14 février). L’informatique à l’école, un enjeu économique et sociétal.   LeFigaro. Récupéré de http://www.lefigaro.fr/actualite-France /2012/02/14/ 0101 620 120214ARTFIG0  0729-I-informatique-a-l-ecole-un-enjeu-economique-et-societal.php